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Catherine Noury s'intéresse aux univers du quotidien dont elle fait des sortes de "paysages" subjectifs où dominent l'idée du double, intimement liée à la photographie, et celle de l'ambiguïté de toute vision

Catherine Noury est née en 1959 à Lorient. Après des études littéraires, elle aborde la photographie par le reportage. Elle s’intéresse notamment aux univers clos et en mouvement et perce le milieu de la boxe avec Corps à corps qui lui vaut de recevoir le prix de la galerie d’essai en 1993, à Arles. Elle aborde également le milieu du cirque avec d’Air en air qui donnera lieu à expositions et à la publication d’un ouvrage aux éditions Filigranes.

Avec l’ombre des jours, l’herbier / la maison, Catherine Noury s’intéresse aux univers du quotidien dont elle fait des sortes de « paysages » subjectifs où dominent l’idée du double, intimement liée à la photographie, et celle de l’ambiguïté de toute vision.

Elle travaille entre Paris et la Bretagne, où elle vit.

 

 

 

L'OMBRE DES JOURS,

 

L'HERBIER/LA MAISON

 

 

"Les deux volets de ce travail sur le quotidien correspondent à deux années vécues dans un endroit très silencieux. Je venais de passer d'un univers urbain à un quotidien loin de la ville. Le quotidien surchargé de signes, d'informations, de sens, faisait place à des jours vécus au ralenti. Le temps s'y déployait, dans une sorte de vision d'insecte, se démultipliait, offrant plusieurs facettes de lui-même et des choses, se dédoublait.

Cela rendait la réalité des jours à la fois familière et tout à fait étrange. Comme quand on montre ensemble les deux faces d'une réalité. Ce qu'on voit est vrai, mais invraisemblable. On ne sait plus très bien où est la vérité, où est l'erreur des formes qu'on a sous les yeux.

Les objets, les paysages, les détails, révélaient leur propre poésie et cela passait par un doute, l'ambiguïté d'une présence duelle

C'est sur cette idée du double, dans la poésie des présences minuscules et anodines que je me suis interrogée.."


En raison de l'absence du professeur, pas d'exploitation pédagogique en Arts Plastiques

 


 

Exploitation pédagogique en français

Mon jardin

Mon jardin est parsemé de fleurs colorées

Je l’admire quelques instants puis,

Je me laisse ensorceler

Par ces doux pétales veloutés

Par cette odeur sucrée qui

M’enivre et m’emmène

Dans une autre monde.

Bientôt, le jardin devient tableau

Les fleurs deviennent couleurs

Elles bougent, se mélangent

A l’aide du vent

Qui sert de pinceau.

Je m’asseois sous la tonnelle

Observe le tableau qui se créé sous mes yeux

Les roses, les marguerites et les jacinthes

Jouent à la ronde

L’arbuste vert forêt, taillé comme un lion

Amuse les oiseaux et les papillons…

Demain, je reviendrais voir

Ce que la nature aura ajouté

A ce tableau à jamais inachevé.

Eléa 3è B

 

Ma chambre

 

Ma chambre est grande et agréable.

Dans son milieu, un grand lit confortable.

Aux fenêtres de longs rideaux de velours vert

Qui laissent à peine entrer la lumière.

Aux murs sont accrochés

Deux grands tableaux pour décorer.

Sur l’étagère de mon bureau

Sont alignés mes bibelots.

Ma jolie poupée de porcelaine

Habillée d’une robe de laine

Tient par la main mon nounours préféré

Entouré d’autres peluches allongées

Qui ensemble sommeillent

Avant que ma radio ne les réveille…

 

Aurélie 6

 

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